L'illettrisme, parlons-en ! (13/09/2024)

Jean-Luc Guyot (CESEL)
À l'occasion de son Assemblée plénière, un débat — largement ouvert aux associations ou personnes intéressées — aura lieu sur la question de l'illettrisme et de l'illectronisme. Elle fait suite à l'adoption par le CESEL le 28 mai 2024, de l'avis rapporté sur ce sujet par notre collègue Jean-Luc Guyot.

Cette réunion aura lieu vendredi 13 septembre 2024, de 20h30 à 22h30 à la maison de quartier Valéry-Watteau en présence de monsieur le maire de Sarcelles. (Inscription possible à toute personne intéressée après inscription obligatoire: voir l'affichette ci-dessous).


Être confronté à l’illettrisme, c’est avoir de grandes difficultés pour lire, écrire, calculer, utiliser le numérique, dans des situations simples de la vie de tous les jours. C’est une situation qui frappe deux millions et demi de personnes en France, la moitié ayant plus de 45 ans. Elle entraîne un «illectronisme» induit, qui devient problématique pour les personnes concernées en raison du nombre croissant de démarches administratives ou professionnelles exclusivement numériques.

 

Cette situation doit être bien distinguée de l’analphabétisme. L'illettrisme touche des personnes ayant été scolarisées en français. Il nécessite des réponses différentes et adaptées.Ville fraternelle, ville apprenante (Unesco), Sarcelles ne peut laisser de côté les personnes qui — elles le disent souvent — souffrent d'un illettrisme qui les invisibilise.

 

Le Conseil économique, social et environnemental de Sarcelles (CESEL) a adopté un avis sur l'illettrisme (et l'illectronisme induit), sur le rapport de Jean-Luc Guyot. Cet avis invitait à l'organisation d'un évènement de sensibilisation au problème, destiné à celles et ceux, notamment dans un cadre associatif ou institutionnel, peuvent repérer, guider et aider les personnes concernées.

 

Cet évènement aura lieu le 13 septembre 2024 à la maison de quartier Valéry-Watteau (bd des Refuzniks), en présence de monsieur Patrick HADDAD, maire de Sarcelles.

 

L'accès est libre, mais l'inscription est obligatoire pour des raison d'organisation (voir ci-dessous).